Le coût de la guerre - The cost of war

Publié le par Dominique

Le coût de la guerre - The cost of war

HCMV mérite bien quelques jours. La ville est étendue mais nous aimons nous promener à pied dans ses grandes avenues effervescentes et observer les comportements des gens aux différentes heures de la journée.

Nous commençons par l'ancien palais présidentiel. Le 30 avril 1975, date historique pour le pays, les chars d'assaut de l'armée nord-vietnamienne défoncent les grilles du parc du palais, marquant ainsi la chute de Saigon et la réunification officielle du pays en un seul État. Le bâtiment sera renommé Palais de la Réunification, deviendra «un vestige historique et culturel national» et par la suite, un musée. La visite est bien intéressante. Tout a été parfaitement conservé, du bunker au sous-sol, en passant par les superbes cuisines, les salles de réunion, de réception, la chambre et le bureau du président, jusqu'à la plateforme d'envol pour hélicoptères en terrasse; le mobilier et la décoration assez kitsch nous transportent dans les années 70.

Puis nos pas nous guident vers Le musée des vestiges de la guerre. Selon le Guide du Routard, il s'agit d'un musée qui nous la fera détester. Pour l'anecdote, il s'appelait auparavant Le musée des crimes de guerre américains! Il manquerait un peu de partialité que cela ne nous étonnerait pas! En effet, il fait bien l'impasse sur les atrocités commises par les Nord-Vietnamiens et les Viêt-Congs à l'encontre des Vietnamiens du sud et de leurs alliés américains, lors de cette longue guerre d'usure que fut la guerre du Viêt Nam.

Tout au long des salles défilent des photos en noir et blanc sur différents conflits ayant eu lieu au Viêt Nam, dont une exposition exceptionnelle sur des photos prises par 134 journalistes de guerre de 11 différentes nationalités qui ont péri, trop près de l'action. Les photos parlent d'elles-mêmes. Elles nous racontent l'horreur non censurée de la guerre, les exactions commises par l'armée des États-Unis contre les populations civiles, comme le massacre de villages entiers, ou des soldats américains arborant fièrement un trophée humain, un sourire narquois aux lèvres... Une salle entière est consacrée aux 80 millions de litres d'agent Orange qui ont été déversés (avec une concentration 50 fois plus forte que pour un usage agricole) sur les forêts où se cachaient les Nord-Vietnamiens et les Viêt-Congs, mais aussi sur les récoltes, pour les détruire et affamer les populations rebelles. Ce puissant herbicide (fabriqué par Monsanto et Dow Chemical) est si toxique qu'on peut en voir les conséquences sur les militaires américains qui ont été exposés et surtout sur plusieurs générations de populations civiles vietnamiennes. C'est avec difficulté que nous parcourons une centaine de photos très éprouvantes d'enfants et d'adultes, portant les séquelles de l'utilisation de ce défoliant ou des bombes incendiaires comme le napalm: cancers, malformations foetales, brûlures, lésions, handicaps mentaux... plus de 40 ans après les événements, la guerre tue encore.

Une autre partie du musée reconstitue des geôles sud-vietnamiennes. Nous nous croyons revenus dans l'enfer de S-21! Mêmes souffrances, même créativité pour inventer les pires douleurs possibles et déshumaniser l'ennemi.

C'est à ce moment que Lola nous dit: «J'en ai assez de toutes ces horreurs, pourquoi l'homme fait-il tout ça? Pourquoi s'attaquer aux civils, aux femmes, aux enfants, aux plus faibles?» Nous ressortissons de ce musée avec la nausée. Mission accomplie. Nous détestons la guerre.

HCMC deserves a few days of visit. The city is spread out, but we like to walk around, and observe how people live in their daily lives.

We started our 2nd day at the Reunification Palace. It was the former Independance Palace. On April 30, 1975, a historic date for the country, North-Vietnamese tanks crashed the gates, entering the palace grounds, and reuniting the country with the fall of Saigon. The Palace became a historical and cultural monument and is now a museum. The visit was interesting. Everything, the bunker, the superb kitchen, the meeting rooms, the President's office and helicopter pad was preserved like in the 1970's, it was like stepping in a time machine.

We then saw the War Remnants Museum. According to our guide book, it would be the museum that would make us hate war. It is part of the network of the UNESCO museums acting for peace. On a side note, the museum was once called the Museum of American War Crimes. The exhibits lack impartiality, which didn't surprise us. In fact, no mention of the atrocities committed by the Viêt-Congs during the Vietnam War.

The majority of the museum was in fact a series of war photos, including a section of photos taken by journalists killed during the conflict. The photos spoke for themselves. They showed us an uncensored aspect of the war, especially the crimes committed by the United-States. An entire room was dedicated to Agent Orange, a defoliant used to destroy the jungle where the North Vietnamese would hide. The Americans also sprayed agriculture fields. This herbicide is so toxic, that it still kills today. We saw hundreds of photos of children and adults that show the physical scars of agent Orange and napalm bombs: Cancer, birth defects, burns... 40 years later, the war still impacts the Vietnam society.

Another part of the museum showed the conditions of the South Vietnam prisons where they held North Vietnam prisoners. We felt like we were back at S-21. We saw “tiger cages”, a guillotine, tools used during the interrogation of prisoners... same torture, same suffering, same creativity in dehumanizing the enemy. At that point, Lola said: “I have seen enough of the horrors, why does Mankind has to do that? Why attack women, children and the weak?” Mission accomplished, we left the museum hating war.

Palais de la Réunification - Reunification Palace

Palais de la Réunification - Reunification Palace

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Musée des vestiges de la guerre - War Remnants Museum

Musée des vestiges de la guerre - War Remnants Museum

Guillotine et cage à tigre. Les prisonniers enfermés dans ces cages perdent l'usage de leurs jambes après des années en position accroupie. - Guillotine and tiger cages. Prisonners loose the use of their legs after being crouched for years.
Guillotine et cage à tigre. Les prisonniers enfermés dans ces cages perdent l'usage de leurs jambes après des années en position accroupie. - Guillotine and tiger cages. Prisonners loose the use of their legs after being crouched for years.

Guillotine et cage à tigre. Les prisonniers enfermés dans ces cages perdent l'usage de leurs jambes après des années en position accroupie. - Guillotine and tiger cages. Prisonners loose the use of their legs after being crouched for years.

Des photos qui nous ont émus et qui ont fait le tour du monde. Nous vous épargnons les plus terribles. - Famous pictures that moved us. We spare you the more gruesome ones.

Des photos qui nous ont émus et qui ont fait le tour du monde. Nous vous épargnons les plus terribles. - Famous pictures that moved us. We spare you the more gruesome ones.

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Jeune garçon de 7 ans au mileu de la mangrove dévastée par l'agent Orange. À droite, des années et des séquelles plus tard, avec son propre fils. Jeune garçon de 7 ans au mileu de la mangrove dévastée par l'agent Orange. À droite, des années et des séquelles plus tard, avec son propre fils.

Jeune garçon de 7 ans au mileu de la mangrove dévastée par l'agent Orange. À droite, des années et des séquelles plus tard, avec son propre fils.

Le coût de la guerre - The cost of war

Publié dans Viêt Nam

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D
Orange Crush !...<br /> <br /> Arméniens, Kurdes, Bosniaques, Juifs, Tutsis…combien de morts pour ne pas être nés avec les bons gênes ?<br /> <br /> Marocains, Ukrainiens, Chinois, Russes, Argentins, Espagnols, Chiliens, Coréens, Syriens… Cambodgiens, Vietnamiens… combien de morts pour ne pas partager les idéologies du régime armé à la tête du pays ?<br /> <br /> Musulmans, Chrétiens, Orthodoxes… combien de morts pour ne pas se plier à la foi du plus fort ?<br /> <br /> Agent orange, napalm, bombe H…. combien de morts sous les effets chimiques de la guerre ?<br /> <br /> …???....<br /> <br /> Si l’horreur était un verbe : nous pourrions le conjuguer au passé, au présent et malheureusement au futur. <br /> <br /> Suite à vos derniers messages, nous aurons passé la partie d’une matinée de fin de semaine à nous (re)questionner sur les définitions de génocide, de crime contre l’Humanité… Au-delà des témoignages, des documentaires, des photos, scientifiques que nous sommes, nos petits cerveaux cartésiens avaient besoin de chiffres pour analyser, pour mieux comprendre. Alors voilà notre petite note personnelle, certainement pas poétique, très mélancolique et je l’espère un peu intéressante ; ci-dessous, le résultat en quelques nombres (très approximatifs) de notre recherche succincte et sommaire sur la question : <br /> <br /> Rwanda, 1990 – 800 000 exécutions en à peine 3 mois – 4 500 tutsis tués par jour soit 1/10e de la population du pays.<br /> <br /> Europe, 1942-1945 – 6 000 000 de juifs exterminés en 4 ans de Solution Finale, soit l’équivalent de 4 200 disparus pour chaque 24 heures écoulées.<br /> <br /> Cambodge, 1975-1979 – 1 700 000 personnes torturées et abattues sur une période de 4 années – 1 200 morts par jour, un quart de la population perdue prématurément. <br /> <br /> …???...<br /> <br /> Au-delà des chiffres de l’horreur, nous espérons seulement que l’humanité arrivera un jour à apprendre de son passe et ne répètera plus inlassablement ses erreurs. Il est malheureusement essentiel que nos enfants apprennent ces douloureuses leçons - aussi dérangeantes soient elles - et surtout les comprennent. L’éducation est sans aucun doute la clé de notre futur et une des solutions pour mettre fin à ces actes cruels et barbares. Merci à vous 4 à travers votre voyage, vos expériences et vos ressentis de contribuer à notre éducation. <br /> <br /> Dom, pour faire suite à ta réflexion : voyager n’aurait pas de raison si ce n’était pour découvrir, apprendre, se questionner, relativiser sur sa propre condition, partager….<br /> <br /> À bientôt pour une note plus humoristique !<br /> <br /> D & O
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D
Je me demandais bien quand, et qui, allait aborder, ou déborder sur ces autres génocides et crimes contre l'humanité... C'est chose faite avec vous! ;-) Merci donc à nos esprits cartésiens d'aligner ces chiffres criants de vérité sur la table de discussion. <br /> Quand on visite un pays tel que le Cambodge et qu'on est confronté à la douleur et aux souvenirs traumatisants de ceux qui ont vécu des jours si terribles, qui ont vu leur famille exterminée, on ne peut bien sûr s'empêcher de penser à tous les autres peuples qui ont vécu des heures aussi horribles. Je suis de nature pessimiste malheureusement et je me dis que cela doit être dans la nature de l'homme d'être mauvais ou de le devenir quand il commence à avoir trop de pouvoir. Oui, je suis tellement d'accord, l'éducation est une des clés (et pas la moindre) parmi d'autres, pour sortir de l'obscurantisme et du totalitarisme. Mais à quand, vraiment, (et nos enfants le connaitront-ils un jour, car pour nous, il n'y a aucun espoir malheureusement) plus d'humanisme dans l'humanité?<br /> Merci à vous pour ce message et ce partage.
D
Le dernier commentaire de Lorette me donne envie de continuer la discussion ;-)<br /> <br /> C'est incroyable tout ce que nous apporte ce voyage: nous sommes partis avec quelques préjugés, vite balayés. Nous avons quitté le Canada en sachant certaines choses, puis avons vu d'autres choses sur place; nous lisons, nous nous renseignons, nous questionnons, partageons, parfois, remettons ce que nous savions en question... nous continuons d'apprendre au fil de nos visites et de nos rencontres.<br /> <br /> Tellement heureux de pouvoir faire tout cela avec les enfants. En espérant qu'ils en sortent grandis, mûris, sensibilisés. Nous avons l'impression nous-mêmes d'avoir grandi!<br /> <br /> Et puis aussi, je dois dire que le blog partagé avec nos lecteurs et commentateurs en ressort bien enrichi. Nous aimons beaucoup vous lire et discuter avec vous tous, chacun apportant de sa petite note personnelle, poétique, mélancolique, humoristique, un peu acerbe parfois, toujours intéressante en tout cas. Merci à vous tous qui nous suivez depuis le début. Vous faites aussi partie de ce voyage, nous sommes contents de vous savoir avec nous.
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Y
Quelle horreur... <br /> The Vietnam war... quand j'en parle à mes élèves, ce ne sont que des mots... Pour Lola et Zach, et pour vous même, ce sera tellement plus...<br /> Hâte que vous nous fassiez sourire de nouveau, avec d'autres découvertes. On vous embrasse et on adore tous vos posts, gais ou terribles, mais toujours tellement bien écrits. Mon prochain message viendra d'Andalousie. À très vite MP. Bisous à vous quatre.
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D
À la guerre comme à la guerre, elles se ressemblent toutes dans leur horreur. Nos prochains posts devraient être plus gais. Le Viêt Nam a beaucoup à offrir.<br /> On attend de vos nouvelles d'Andalousie avec beaucoup d'impatience, profitez, enjoyez, reposez-vous, vivez un peu! Et surtout, partagez!!!<br /> Biz à vous 4
L
Oh là là, il faut être fait fort pour regarder toutes ces photos de guerre. Je sympatise avec Lola qui en a assez et qui se demande pourquoi l'homme fait tout ça. Ah, quand les hommes vivront d'amour ..., mais pour cela il doivent être éduqués à l'amour.
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D
Lorette, je voulais te répondre directement et puis j'ai changé d'avis, j'ai écrit un commentaire général.<br /> Merci à toi de toujours ouvrir de belles discussions, cela contribue grandement au blog ;-)
L
Merci Dominique pour les détails de ta réponse. Bien que difficiles à voir, ces photos sont nécessaires comme tu le dis si bien. Moi non plus, je ne sors pas indemme de votre voyage et de vos partages; c'est bon signe! Bisous à vous 4 pour tout!
D
On se demande effectivement quand les hommes seront capables de vivre d'amour...<br /> <br /> Au moins, ces photos criantes de vérité ont fait le tour du monde et ont sensiblisé les gens à la réalité de la guerre du Viêt Nam. À l'époque, elles étaient publiées aux états-Unis dans Life et Time magazines. Elles ont contribué petit à petit à faire changer les opinions des Américains au sujet de la guerre. Ce genre d'images aura eu une part importante dans la décision de mettre fin au conflit et de retirer les troupes du pays. La célèbre photo de Nick Ut (la petite fille au napalm) choqua beaucoup l'opinion publique américaine et internationale (apparemment même Nixon!). On se souvient des manifestations dans les campus universitaires américains. Les «Colombes» l'auront finalement emporté sur les «Faucons». Il aura fallu 12 ans.<br /> <br /> Bien gros bisous à toi Lorette.
L
Quelle horreur que la guerre! Lola a raison, vous en avez vu ce musée à Saïgon, ça suffit.. Pas besoin de faire redondance avec le Nord. Renouez avec la beauté des paysages, la tranquillité de la campagne et la gentillesse des habitants<br /> Hué va vous séduire avec sa rivière aux parfums languissante, et ses tombeaux des rois aux egos surdimensionnés, grandioses ou kitch, parfois, vont vous replonger dans l'histoire ancienne de ce pays si séduisant.. Je vous envoie mon propre compte rendu.<br /> Bisous plein, et bonne visite,<br /> Maman
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D
Après le Cambodge, on était prêt à tout. La guerre, on pensait la connaître un peu quand même, on a lu sur le sujet, vu tellement de films, de documentaires, etc. En fait, ce musée, même s'il manque carrément d'objectivité, fait très bien son travail. Le résultat est là, en photos. De belles photos aussi, si l'on peut dire ça comme ça. Tout ce qu'on ne voit pas d'habitude, ou si peu. Ces visages sont tellement émouvants, ces souffrances si réelles. Et nous suit sans arrêt cette incompréhension de la nature humaine. L'homme peut être vraiment très mauvais. <br /> Mais le Viêt Nam veut aller de l'avant, on sent ce désir de ne pas s'apitoyer sur son sort. Le Viêt Nam, ce n'est pas le Cambodge accablé. C'est un pays fier, fort, dynamique. C'est tellement plus que la guerre.<br /> On va relire ton compte-rendu maman, merci de nous l'avoir envoyé, et commencer aujourd'hui à retracer vos pas dans la charmante Hué. On se sent bien ici :-)<br /> Tout plein d'amour pour vous 7.
Y
Je pensais qu'au Vietnam ,peut être que vous verriez des choses moins triste qu'au Cambodge . Ça semble être aussi triste sinon plus. Le visage des enfants , tu ne peut pas les oublier . Pauvre Lola .<br /> <br /> Zachary, j'aime beaucoup ton nouveau T shirt Nike.<br /> <br /> On pense a vous autres.<br /> <br /> Mom
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D
C'est triste, et c'est rageant de se dire que cela continue encore aujourd'hui, à croire que l'on ne comprendra jamais. Les photos de ce musée étaient vraiment choquantes, on ne les a pas montrées, trop horribles à poster sur le blog. S'il n'y en avait eu que quelques unes, cela n'aurait pas fait le même effet que cette centaine, à voir se répéter les souffrances abominables, les conséquences sur les corps et les esprits. C'est cependant efficace: tous ceux qui entrent dans ce musée en sortent dégoûtés et ne regardent plus les conflits de la même façon. On voit au-delà des batailles, des soldats sur le terrain. Comme dans toutes les guerres, ce sont les civils qui en pâtissent le plus. Je pense que les enfants ont compris cela ce jour-là. Une leçon difficile mais nécessaire.<br /> <br /> Gros bisous à tous les 2.
R
Ben Dis donc ! Heureusement que nous ne vivons pas comme ça ! C'est triste. Toutes les guerres sont terribles et injustes envers ceux qui n'ont rien demandé.
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D
Tout à fait Robin! Ce musée fait partie du réseau des musées de l'UNESCO actant pour la paix. Au moins, s'il peut servir à quelque chose... et il le fait très bien, tout le monde comprend à quel point la guerre est inhumaine, et quand elle est finie, elle n'est pas vraiment finie pour certains, pour la plupart en fait.<br /> On t'embrasse.
K
Quelle histoire... Pauvre peuple...
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D
Le peuple du Viêt Nam a souffert de la guerre, comme tout peuple pendant un conflit quand on s'attaque aux civils, mais on ne sent pas la même chose qu'au Cambodge. Eux semblent vraiment avoir tourné la page, et peuvent avancer. Une différence énorme.<br /> Toujours pas de visas?<br /> Bisous à vous 2.